Rain Nightwing ~

I. Carte d'identité du Personnage

Nom : Nightwing (Ichikita)
Prénom : Rain (Len)
Âge : 17 ans
Nationalité : Japonaise
Sexe : Masculin
Sexualité : Homosexuel
Taille : 1m67
Poids : 47 kg
Année d'étude : Seconde

II. Portrait du Personnage

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III. Histoire de votre Personnage

[Description Physique :]
L’adolescent prend de profondes inspirations. Devant la maison, sur le pas de la porte, il semble hésiter. Son grand manteau noir, ayant une ceinture au niveau de la taille, laisse deviné sa maigreur alarmante. L’un des ses bras longilignes se tend alors vers la porte et ses doigts se saisissent de la poignée en tremblant. Ses doigts n’ont aucun charme. Longs, squelettiques, ils témoignent du mauvais état de santé de leur possesseur. Même que son annulaire gauche est paralysé, souvenir d’une fracture mal soigné. Souvenir qui le fait souffrir à chaque minute de son existence. Le garçon ferme les yeux, compte lentement les secondes dans sa tête puis ouvre la porte. De l’entré, il peu entendre des éclats de voix et des bruits de couverts et d’ustensile : ils ont donc commencer à manger sans lui. En prenant son temps, il ôte son chapeau haut de forme et le dépose sur un crochet à l’écart des autres. Son crochet. Viennent bientôt l’y rejoindre son foulard rayé vert et noir et son long manteau qui lui atteint les genoux. On lui a souvent reprocher sa façon de s’habiller, lui disant que c’était excentrique. Mais le garçon adore ces genres de vêtements. Chemises et cardigan, cols roulés et chandails de laine… Il éprouve beaucoup d’affection pour les cravates. Il porte toujours de grosses bottes lui montant jusqu’au milieu des tibias, attachées à l’aide de cordelettes de cuir et possédant d’épaisse semelle. Il possède également des chapeaux de toute sorte, s’alignant avec soin sur un mur de sa chambre. Des chapeaux hauts de formes, des chapeaux melons, cow-boy, des casquettes à la façon d’un chauffeur de train… Mais, aujourd’hui, il ne porte qu’un jeans et une chemise blanche. Il fait dans le sobre pour essayer d’amoindrir la réaction qu’aura sa famille en l’apercevant. Sa famille… Les voix lui parviennent toujours, légèrement étouffé par l’épaisseur des murs. Ils ont l’air heureux. L’adolescent fait quelques pas dans le couloir, s’arrête devant le miroir. Il ressemble à un japonais. Sa bouche est petite et ses lèvres pleines. Son nez est droit et court. Ses sourcils soulignent avec élégance ses yeux aux cils démesurément longs. Cependant, ses iris d’un bleu éclatant n’ont rien d’asiatique. Le garçon replace rapidement ses cheveux fraîchement coupés puis soupire en tentant de trouver en lui quelques brides de courage. Alors seulement, il se lance. De son pas élastique, il traverse le couloir et entre dans la salle à manger. Il reste debout devant la table, attendant que tous le remarques. Sa petite sœur est la première à lever les yeux. Le grand sourire qu’il voit apparaître sur son visage le réconforte quant à sa décision. Cependant, lorsqu’il croise le regard de ses parents, il sent que cela va mal se passer. Il évite de regarder du côté de son oncle. Le silence tombe dans la salle, aussi lourd qu’un rocher. La raison de cet étonnement ? L’adolescent venait de troquer ses longs cheveux noirs pour une tignasse d’un bleu azur…
[Description Psychologique :]
Il voit son père se lever, lentement, la mâchoire crispée. Soudain, il sent le regret s’insinuer en lui. Il regarde son paternel s’avancer vers lui avec une lenteur infinie, ses pas résonnants dans le silence ambiant. Le garçon lève la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Aussitôt, une gifle d’une force inouïe le fait tituber. Heureusement, il a eu le réflexe de serrer les dents, s’empêchant ainsi de se mordre la langue. Il relève la tête, ancrant de nouveau son regard dans celui, plein de colère, de son père. Sa joue est rouge et commence déjà à enfler. Sa lèvre s’est fendu mais ne saigne pas beaucoup. On ne voit aucune douleur sur ses traits. Le garçon a l’habitude, maintenant. On peu même dire qu’il a une grande tolérance à la souffrance. La vue du sang ne l’inquiète pas plus qu’un flocon de neige au moins de janvier. Son père recule d’un pas, sans le lâcher des yeux. D’un geste du bras, il désigne l’escalier menant aux chambres.

- Va t-en.

L’adolescent ne réplique pas. Même qu’il incline la tête pour signifier qu’il a compris. Le jeune homme, malgré sont apparence étrange, est d’une obéissance exemplaire. Il ne rouspète jamais, se pliant à toutes les demandes. Cela en fait un élève modèle, en classe, mais ses parents s’en fiche bien. Il se dépêche de grimper les escaliers obscurs et d’entrer dans sa chambre. Aussitôt, il allume toutes les lumières, ayant une peur incontrôlable du noir. Appuyer sur la porte, il se frotte la joue, tiquant un peu à cause de cette toute nouvelle sensibilité. Ça ne le dérange pas qu’ils le frappent. Non, qu’ils cognent s’ils veulent. Même maintenant, le garçon aime sa famille. Son père, sa mère, sa sœur… son oncle… S’ils le frappent, c’est parce qu’il a mal agi. C’est de sa faute, et c’est normal qu’on le punisse. Du moins, c’est ce qu’il essaie de se faire croire. Il se laisse tomber sur son lit et attrape le livre qui traîne entre ses draps. Grand passionné de lecture, il ne possède, cependant, que très peu d’ouvrage. C’est l’une des raisons pour laquelle il traîne des heures dans les bibliothèques. Son estomac gargouille, mais il sait comment maîtriser sa faim. Ce n’est pas la première fois qu’on lui fait sauter un repas. Le temps passe et bientôt, il entend quelqu’un frapper à la porte. Il se raidit.

- Oui ?
- Rain, c’est moi.

Il se détend immédiatement. C’est sa petite sœur. Refermant son livre, il se lève et va ouvrir la porte. Sa sœur lui apparaît, triste et inquiète. Elle entre et referme la porte derrière elle. Ils n’ont que quatre ans de différence et, pourtant, Rain la trouve trop jeune pour avoir une telle expression de détresse.

- Qu’es-ce que tu as ?
- Qu’es-ce que j’ai ? Mon frère saigne et tu te demandes pourquoi je m’inquiète ?!

L’adolescent porte la main à sa bouche et trouve ses doigts couvert de sang. Un long filet écarlate sillonne allégrement le long de son menton pour couler dans son cou. Il ne l’avait pas remarqué.

- Oups.
- Ouais, c’est ça ! Va t’assoire, je vais t’arranger ça…
- Ce n’est pas la peine tu sais, je…
- Assis-toi !

Rain se laisse tomber sur le lit, un sourire sur les lèvres. S’il y avait bien quelqu’un qu’il adorait sur cette terre, c’était bien sa petite sœur. C’était son trésor, sa meilleure amie. Elle s’assit devant lui et commença a essuyer le sang. Un soupire lui échappa.

- Ça fait mal ?
- Non, pas du tout. Je ne sens rien.
- Tu mens.
- Et comment le sais-tu ?
- Tu mens toujours.
- Triste, mais vrai.

Elle rit en le frappant amicalement. Il est vrai que le garçon ment souvent. La plupart du temps, c’est pour empêcher sa sœur de s’inquiéter. C’est pour ça qu’il n’a aucun remord à mentir. Sa lèvre avait déjà commencé à cicatriser, rassurant immédiatement la jeune fille. Puis, sans avertissement, Rain la serra dans se bras. Un grand silence s’installe entre eux. Sa sœur s’éloigne de lui, se lève et se dirige vers la porte. Elle se retourne et lui sourit.

- J’adore tes cheveux. Ça fait changement. Cela fait ressortir tes yeux.

Rain soupire de soulagement. Sa sœur sait pertinemment qu’il manque de confiance en lui et qu’il a constamment besoin d’être rassuré. Reconnaissant, il sourit à son tour.

- Merci.

Et elle sort. Content, rassuré et épuisé, il se met en pyjama (en l’occurrence, un t-shirt rose BEAUCOUP trop grand et une paire de boxer). Il se glisse sous les draps, ferme les yeux et éteint les lumières. C’est une attitude de gamin, mais l’obscurité le terrifie réellement. C’est dans le noir qu’apparaissent monstres et fantômes… Après quelques minutes à peine, il s’endort…
Il ne sait pas ce qui l’a réveillé. Alors qu’il essaie de comprendre pourquoi ses yeux sont grand ouverts en pleine nuit, il entend le bruit feutré de la porte qu’on referme. Il se raidit et son cœur se met à battre la chamade. C’est dans le noir qu’apparaissent les voleurs et les démons…Il est capable de percevoir les pas se rapprochant lentement de lui, puis, sent son invité nocturne se glisser sous les draps. Il sursaute lorsqu’il sent des bras l’entourer. Il n’a pas le temps de parler qu’un souffle lui effleure l’oreille.

- C’est quoi ces cheveux bleus ?

Une voix grave, méprisante. Sans lui laisser le temps de répondre, Rain sens les mains de l’autre passer sous son chandail, le faisant frissonner. La peau satinée de ses lèvres qui effleure le lobe de son oreille, sa présence contre son dos…

- Ce… n’est rien de spécial… vrai-vraiment….
- Rien de spécial, hmm ?

Son oncle part d’un rire soupçonneux en mordant la peau de son cou.
C’est dans le noir que les monstres apparaissent…

Ce qu'aime et déteste votre personnages : Il y a des moments où il ne supporte pas qu’on le touche. Mais, la plupart du temps, il est plus du genre à vous sauter dessus, vous serrer dans ses bras, vous embrasser sur la joue, vous tenir la main et etc… Son pêché mignon, c’est les bonbons. Le sucré le fait inévitablement sourire. Bien sur, il aime les gâteaux, mais les sucettes, c’est bien mieux !

Autre Particularités :Bien que son nom soit Rain Nightwing, il possède un nom japonais : Len Ichikita. Sa sœur est la seule à l’appeler Rain. Il est extrêmement possessif. Que ce soit avec un ami ou un objet, il déteste que les autres s’en approche.

[Votre histoire en 15 lignes minimum :]
Le soleil venait de se lever. C’était une magnifique journée qui s’annonçait. Miko descendit l’escalier et entra dans la cuisine pour faire le déjeuner. Elle fût bien surprise de trouver son fils assis au comptoir, le regard perdu dans un bol de céréale. L’adolescent leva des yeux cerner vers elle et lui lança un « Good morning » sans entrain. Elle ne réagit pas tout de suite, constatant à quel point le garçon semblait vidé de son énergie habituelle. Puis, ce semblant d’instinct maternel s’évanoui et elle eu un reniflement de dédain en observant les cheveux bleus du garçon. Sans plus lui adresser un regard, elle s’installa au fourneau et commença la préparation des omelettes. Quelques minutes plus tard, Momo faisait irruption dans la cuisine. Encore à moitié endormi, elle lança un faible « ohayo » puis traîna les pied jusqu’au siège à côté de son frère et s’y assis. Après quelques balancements de tête, elle s’appuya sur l’épaule de Rain en soupirant. Ce dernier eu un petit sourire, trouvant sa sœur craquante. La jeune fille se redressa vivement lorsqu’ils entendirent, comme à chaque matin, leur père dévaler l’escalier à toute vitesse. Il passa dans la cuisine en coup de vent, embrassant sa femme sur la joue, agrippant une pomme de la main gauche, nouant sa cravate de la main droite, sa mallette sous le bras. Il devrait perdre cette habitude de se réveiller tard, cela lui éviterait de se rendre à son boulot à toute vitesse. La porte d’entré s’ouvrit puis claqua. Le silence revint. Bien réveillé, cette fois, Momo lança un coup d’œil à son frère qui jouait dans ses céréales sans en manger. Elle fronça les sourcils. Il devrait, pourtant : il n’a rien avaler hier soir. Puis, son regard tomba sur quelque chose de plus intriguant. Des marques rouges sur la peau de son cou. Formant un ovale, on aurait dit des marques de dents… L’inquiétude la saisit.

- Nii-chan… Qu’es-ce que tu as dans le cou ?

[...]

Le garçon la regarda un moment sans saisir le sens de sa phrase. Puis, comme s’il se réveillait, il porta la main à son cou et effleura les marques du bout du doigt. Il sembla saisit d’effroi pendant deux seconde, mais se ressaisit rapidement. Lançant un sourire à sa sœur, il porte sa cuillère à sa bouche, bien qu’elle ne contienne aucune céréale.

- J’en sais rien, peut-être me suis-je fait piquer ?

Cette réponse sembla rende la jeune fille encore plus inquiète. Elle déposa sa main sur le bras de Rain.

- Rain… es-ce que tu… as fait un cauchemar ?

À cette phrase, l’adolescent entendit sa mère se figer. Partant d’un rire nerveux, il se dégagea de l’étreinte de Momo. Il savait que cela blessa la jeune fille, mais il ne voulait pas… la salir. Il gromela un " Non, j’ai très bien dormi…" Il ment. C’était évident pour sa sœur. Mais elle ne pouvait pas insister en présence de leur mère. Alors elle s’accouda au comptoir, tentant de se changer les idées. En soupirant, Rain regardait sa cuillère sans vraiment la voir.

- Quelle belle journée !

Rain sursauta et échappa sa cuillère. Cette dernière tomba dans son bol avec fracas et éclaboussa le comptoir. Il s’empressa de tout essuyer sous le regard amusé de son oncle qui venait d’entrer. Le garçon aux cheveux bleus se dépêcha de déguerpir en direction de sa chambre. Il enfila son uniforme scolaire en silence, vérifiant qu’aucune trace de ce qui s’était passer pendant la nuit n’était visible. Satisfait, il fit son sac d’école. Entendant la porte d’entrer ouvrir et se refermer, il se dirigea vers sa fenêtre. Il vit son oncle partir vers sa voiture, l’air d’un homme honnête. La main sur la portière, il leva la tête vers Rain. Un sourire mauvais sur les lèvres il lui fit un clin d’œil ironique avant d’entrer dans son automobile et de quitter la maison. L’adolescent prit une grande inspiration puis redescendit. Il arrivait dans le salon lorsqu’il entendit sa sœur crier un rapide « J’y vais » auquel leur mère répondit « Fait attention ! ». Dans le vestibule, il enfila son manteau, enroula son foulard autour de son cou. Hésitant, il lança un regard à sa mère qui lui faisait dos. Elle était en train de faire la vaisselle. La main sur la poigné, il murmura: "J'y vais..." Et il partit vers l’école. Dans la cuisine, Miko s’était figé. Chuchotant également, elle répondit: "Fait attention, Len..." Elle jeta un coup d’œil à la porte d’entrer et soupira. Pour tout le monde, Rain est une chose immonde : l’enfant d’un violeur, quelque chose dont personne ne veux. Avec le temps, peu à peu, Miko commençait à le croire. Mais la vérité était tout autre. Lorsqu’elle avait 17 ans, elle était tombée amoureuse d’un anglais. Edward Nightwing. Sa famille étant très attachée aux traditions, il était inconcevable qu’elle dise à ses parents qu’elle sortait avec un étranger, un gajin ! Pour rajouter à son malheur, elle découvrit qu’elle était enceinte. Avant qu’elle n’ai pu l’annoncer à son amoureux, celui-ci était reparti en Angleterre, ses vacances étant terminé. Que devait-elle faire ? Elle ne pouvait pas dire la vérité à ses parents… elle ne le pouvait tout simplement pas. Elle ne pouvait pas, non plus, tuer cet enfant en toute conscience ! Elle avait retourné la question pendant des jours et, un soir, alors que ses parents étaient à un repas en amoureux, elle se jeta dans les escaliers. Violemment, désespérément. Cela le tuera… Cela le tuera sûrement ! Deux heures plus tard, ses parents la retrouvaient, ensanglantée, au bas des escaliers. Ils appelèrent l’ambulance immédiatement. Après une nuit à s’inquiéter pour leur fille dans une salle d’attente d’un blanc à vous en rendre malade, ils furent conduits dans une chambre. Leur fille était là, endormie, enveloppée de plâtres et de pansements. Le verdict des médecins : fractures aux deux jambes, une épaule déboîtée, plusieurs côtes fêlés… Mais, heureusement, le bébé n’a rien ! Les parents furent terrorisés. Lorsque Miko reprit conscience le lendemain, comprenant que son secret avait été découvert, elle se rabattit sur le plus horrible des mensonges : « Il m’a violé maman… »

Mais elle aimait encore Edward… C’est pour ça qu’elle appela son fils Rain Nightwing. Sa famille à cru que c’était pour ne pas donner leurs noms à cet abomination qu’était le bambin. Sa vie se passa bien tout de même, elle trouva un travaille, un appartement… Puis, quand Rain avait trois ans, elle rencontra Yun Ichikita, l’homme qui allait devenir son mari. Bien sûr, le garçonnet hérita du nom de famille de son nouveau père, ainsi que d’un nouveau prénom, plus facile à prononcer pour les japonais. Un an plus tard, il avait une petite sœur. Rain l’aimait beaucoup et il remarqua bien vite que toute la famille adorait Momo. À un moment, il devint jaloux de sa petite sœur. L’enfant ne comprenait pas pourquoi ses grands-parents et ses tantes ne l’aimaient pas. Ils le regardaient tous avec mépris et dureté, ne s’adressant jamais à lui. En fait, le seul à être gentil avec lui était son oncle. Shunsuke. Il venait souvent à la maison pour jouer avec lui. Alors, il oublia sa rancune envers sa sœur, oublia même la famille qui le détestait.
Un jour, il jouait avec sa sœur dans le salon. Ils empilaient des cubes de bois. Le garçon ne s’amusait pas vraiment, mais la fillette, elle, était très contente. Et ça lui suffisait. Pendant ce temps, dans la salle à manger, ses parents discutaient avec sa grand-mère. Cette dernière regardait le garçon métis d’un mauvais œil.

- Vous devriez vous méfiez de ce petit…

Miko s’étouffa dans sa tasse de thé et regarda sa mère sans comprendre.

- Pardon ?
- J’ai entendu dire qu’un tempérament violent pouvait se transmettre par les gènes. Je dis simplement qu’il aime beaucoup trop sa petite sœur… Vous devriez le surveiller un peu plus.

Cette vieille femme, n’ayant eu qu’une fille unique, n’a jamais pu constater l’affection que peuvent se porter un frère et une sœur. Et, ses parents, pour qui les enfants c’était nouveau, ne pouvait pas vérifier les dires de l’aînée. Si Miko savait que le père de Rain était tout, sauf violent, Yun, lui, devint suspicieux et de plus en plus brusque avec le jeune garçon. Il ne voulait pas qu’ils soient ensemble sans surveillance. Dès que Momo pleurait – pour ces raisons que seul les bébés comprennent – Yun accourait et saisissait Rain par les bras, le secouant violemment, étant sur et certain qu’il était la cause de ces pleures. Ne pouvant trahir sont mensonge, Miko n’avait aucun argument pour empêcher Yun de maltraité le garçonnet. Et, plus l’enfant vieillissait, plus la brusquerie du père devenait violence. Même Miko, à bout de nerf, le frappait de temps en temps. Le garçon aux longs cheveux noirs et aux yeux bleus commença a tout faire pour s’éviter les foudres de ses parents. Il devint obéissant, calme, studieux, un enfant modèle. Mais cela ne suffisait apparemment pas. À ses huit ans, son oncle Shunsuke vint emménager avec eux. Il avait eu un problème avec la plomberie et il resterait avec eux le temps de se trouver un nouvel appartement. Rain était très content : son oncle adoré venait vivre avec eux ! Les premiers mois, Rain était au paradis. Il jouait pendant des heures avec son oncle, créant des histoires sans dessus dessous à l’aide des poupées ou faisant des guerres de samouraï avec ses figurines. Puis, un jour, ses parents allèrent en visite à la famille de Yun. Comme Rain n’était pas son fils, il resta à la maison avec Shunsuke. C’est là, que cela à commencer. L’oncle lui proposa de faire un jeu, un jeu que le garçonnet ne connaissait pas. L’enfant se mit à sautiller, voulant absolument connaître ce jeu. Alors son oncle l’emmena dans sa chambre.
Les premières années, ce n’était que des attouchements. Le garçon ne savait pas que son oncle n’était pas censé lui faire ce genre de chose. C’est pourquoi il ne s’en inquiétait pas et n’en parlait pas à ses parents. Après un an, il fût décider qu’oncle Shunsuke vivrait avec eux, définitivement. De toute façon, il y avait une chambre de libre et la maison était près de son lieux de travaille. À onze ans, il y eu un cours sur la sexualité à l’école de Rain. C’est à ce moment qu’il comprit que ce que son oncle faisait était mal. Il ne savait plus s’il devait se laisser faire ou en parler à ses parents. Toutefois, deux chose l’en dissuadèrent bien vite : ses parents ne le croirait pas, pire, ils le traiterais de menteur et le frapperais encore. Et, deuxièmement… il aimait ça. Il aimait la caresse des doigts de l’adulte, la pression de ses lèvres, la chaleur de leurs corps. Et cela le dégoûtait de lui-même. À douze ans, lui et son oncle le firent pour la première fois. C’était pendant la nuit, un jour d’hiver. Ses parents étaient en vacance d’amoureux et sa sœur dormait comme une bûche. Même s’il ne comprit pas tout de suite ce qui se passait, Rain se mit bien vite à se débattre, disant que ce qu’ils faisaient était mal.

- Mal ? , avait alors craché son oncle.

Son regard devint froid. Ses mots, acérés. Il agrippa les bras du garçon avec tellement de force qu’il le fit pleurer.

- Ce que je fait est mal ? C’est aussi mal que ce qu’à fait ton père !
- Y…Yun ?
- Non. Ton vrai père Rain. Un bâtard, un gajin. Un saligaud qui a attaqué ma sœur !

Rain ne comprenait plus. Il avait mal, il avait peur. Son oncle se ressaisit, cessant de serrer les bras du gamin, mais l’enfant aux yeux bleu était trop choqué pour penser à s’échapper. S’étendant sur lui, l’écrasant de son poids, son oncle vint murmurer à son oreille.

- Tu mérites les choses qui t’arrivent…

- Momo…Es…es-ce que tu dors ? Momo…

Étendu par terre, près du futon de sa sœur, Rain pleurait. Il tirait doucement sur la couverture, voulant réveiller sa petite sœur sans l’effrayer. Après un moment, elle se redressa, cherchant à s’orienter dans le noir. Lorsqu’elle aperçu son frère, elle s’en approcha.

- Nii-chan, pourquoi pleures-tu ?
- J’ai… J’ai fait un cauchemar…
- Tu veux dormir avec moi ?
- Non… Peux-tu juste… me réconforter ?

Sans rien dire, la fillette le prix dans ses bras. Quelques minutes plus tard, ne voulant pas la priver de son sommeille, il retourna dans sa chambre. Cela devint une sorte de routine. Après un passage de son oncle, Rain allait retrouver sa sœur pour se faire réconforter. Au bout d’un moment, il ne voulut plus qu’elle le touche, de peur de la salir avec tous ces pêchers. Mais, à 15 ans, Rain allait craquer. Il était inconsolable, alors, Momo l’obligea à rester avec elle. Sans s’en rendre compte, ils s’endormirent. C’étaient une monumentale erreur. Au matin, Yun vint, comme d’habitude, réveiller sa fille adorer. En découvrant l’adolescent dans le même futon, une rage aveugle l’envahi. Il se mit à hurler, l’insultant. Il L’attrapa par le collet et le projeta hors de la chambre. « Sale fils de violeur ! » Momo était figée d’horreur, ne comprenant pas pourquoi son père était dans une telle fureur. Alerté par les cris, Miko et Shunsuke arrivèrent en trombe. Pourtant, ils ne firent rien pour arrêter le père déchaîner qui s’acharnait maintenant sur le garçon aux yeux bleus à coup de pied. Il s’arrêta un moment, laissa l’adolescent, étendu par terre, reprendre son souffle. Puis, dans un dernier accès de colère, il écrasa la main gauche du garçon sous sa botte. Ce n’est que lorsqu’un de ses doigts émit un craquement de mauvais augure et que le métis se mit à crier que Momo reprit vit. Elle tira de toute ses forces sur son père, le suppliant d’arrêter, disant qu’il avait simplement fait un cauchemar. Ce jour là, Rain n’alla pas à l’école, pour cause de maladie, apparemment. Ils n’allèrent jamais à l’hôpital et le doigt du garçon se ressouda d’une mauvaise façon, le paralysant. Son annulaire le faisait toujours souffrir, mais, il l’avais mérité, n’es-ce pas ?

~*~

Rain est assis à table, le regard incrédule de tous fixé sur lui. Il semblerait que, depuis deux jours, le jeune garçon ait décidé de les surprendre. D’abord, en coupant et en teignant ses cheveux noirs qui lui atteignait le milieu du dos. Puis, en leurs annonçant, comme ça, l’air de rien, qu’il quittait la maison dans deux jours.

- Comment ça ?! , s’exclama aussitôt Momo.
- Je me suis inscrit dans un pensionnat. Je ne vous en ai pas parler pour vous évitez toute la paperasse. Si je n’avais pas été accepté, cela aurait été une perte de temps, non ?
- Mais…mais… Pourquoi ?!
- Ils ont de meilleurs programmes d’étude.
- Et… où se trouve ce pensionnat ?, s'enquit alors Yun.
- Ne vous inquiétez pas. C’est par bateau. Je prendrait le métro jusqu’à la ville d’embarquement, vous n’avez pas à vous déplacer pour ça.

Yun et Miko semblait ravi de la nouvelle. Momo, elle, était furieuse, mais c’était prévisible. Elle comprendras bien tôt où tard.

- Je vais aller te reconduire en voiture.

Rain frémit. Il lève les yeux sur son oncle. Celui-ci à l’air mécontent.

- Comme je l’ai dit, ce n’est pas la peine je…
- Je vais te reconduire.

Deux jours plus tard, les voilà en voiture en direction du port. Le voyage se fit en silence. Un silence lourd. Le garçon aux cheveux bleus avait peine à respirer. Ils atteignirent finalement leurs destinations. Shunsuke coupa le moteur, mais les portes étaient toujours verrouillées. Après un moment, Rain tendit la main vers la poignée. Presque aussitôt, son oncle lui attrape le poignet et le tire violement vers lui. De son autre main, il lui prend le cou et le plaque durement contre la portière. L’adolescent n’a jamais été aussi terrifié par cet homme.

- Alors. Pourquoi partir dans un pensionnat à l’autre bout de l’archipel ?
- Je l’ai déjà dit… les programmes d’études sont…

Pour toute réponse, la main serra plus fort autour de sa gorge, lui coupant le souffle, l’empêchant de parler. Des larmes lui montèrent aux yeux. De sa main libre, il agrippa le bras de son oncle, tentant de le faire lâcher.

- Tu me fuis, c’est ça ?

Rain était incapable de répondre, cherchant encore de l’oxygène.

- Tu n’as jamais pensé que, si tu partais, tu me laissais une adorable petite sœur ?

L’adolescent aux cheveux bleu cessa de bouger, en état de choc. Il n’oserait pas ? Il chercha les yeux de l’adulte et vit qu’il était sérieux. Les larmes coulèrent pour de bon. Voyant qu’il avait ouvert une brèche, Shunsuke lâcha le garçon aux cheveux bleus, le laissant respirer avant qu’il ne s’évanouisse.

- Alors, tu restes ?
- Non.

L’oncle sembla surpris. Plus : il était sidéré. Rain tâtonna la porte d’une main tremblante et trouva la poignée. Il l’ouvrit et sortit à l’extérieur, titubant. Sur son cou apparaissait déjà des marques d’un bleu malsain. Il referma la porte, fit le tour de la voiture et ouvrit le coffre. Il sort ses valise, met sont chapeau haut de forme favoris, puis se dirige vers le bateau. Shunsuke ne tente pas de le retenir. Il est partit. Il est partit…

Il est libre et pur. Comme la pluie…

IV. Derrière le clavier

Comment avez-vous connu le forum ?Un Top forum trouvé par hasard…

Quel sera votre présence sur 10 ? 7/10

Si vous avez des remarques ou des réflexions à faire sur le forum : Aucune, sauf, peut-être, que j'aime le design et le contexte ^^

Le codé présent dans le règlement :[Code ok]

Désolée pour la longueur du texte, j'avais trop de chose à dire XD
Et j'ai des problèmes avec mon avatar. D'ordinaire, j'arrive sans peine à m'en occuper, mais l'image refuse de s'afficher à la grandeur originel. U__U" M'enfin...

Waouh joli fiche (t'en fais pas pour la longueur va, je connais xD)
Validé bien évidemment, n'oublie pas d'aller faire une demande de chambre ~
Pour l'avatar mh normalement tu dois héberger l'image et mettre l'adresse dans la deuxième barre (celle intitulée "Lier l'Avatar à partir d'un autre site :") mais si tu n'y arrive pas tu n'a qu'à me l'envoyer en MP et je me chargerais de le faire pour toi ^^
Amuse-toi bien sur le forum =D