Le point de non retour [libre]

Invité

Aiden prit une grande bouffée d'air frais alors qu'il s'était arrêté devant le grand portail de l'établissement, à vrai dire, il ne s'attendait pas à ca, le bâtiment était gigantesque et vraiment impressionnant. Il déglutit et fixa longuement la façade. Il soupira ensuite. Qu'est ce qu'il faisait là? Était ce vraiment une bonne idée? Est ce qu'il pourrait avoir une seconde chance ici?.. Beaucoup de questions s'entrechoquaient dans sa tête sans qu'il puisse y faire de l'ordre, il était assez chamboulé, il avait quitté tout ce qui lui restait, c'est à dire pas grand chose, pour venir ici. Mais il ignorait vraiment pourquoi, peut être était ce l'histoire aguicheuse de ce pensionnat qui promettait une seconde chance ou alors les rumeurs qui circulaient et qui n'en faisait que des éloges.
A vrai dire il n'en savait rien et ne cherchait pas plus de réponses à ces questions mais il restait là, sans bouger.

°Pourquoi est ce que j'hésite?! Je suis bien venu pour ca non?!"°

Il releva la tête et regarda son téléphone portable, il était déjà 9h 46 et il n'était toujours pas rentré, alors que cela faisait au moins 40 minutes qu'il attendait dehors, il faisait beau ce matin là, mais ce n'était pas une raison pour poiroter là!
Il soupira une seconde fois et s'assit à l'ombre d'un arbre. Il sortit son paquet de cigarette et en alluma une.
Il en tira une grande latte et souffla un nuage de fumée que la brise emporta.
Lui aussi parfois, il se voyait comme de la fumée d'une cigarette...L'envie de fumer est une nuisance dont tous les fumeurs veulent se débarrasser mais la fumée qu'ils soufflent leur rappelle toujours qu'ils ne sont pas prêt d'arrêter, et c'est à cause de cette même fumée que l'odeur nous suit toujours. Et oui, comme la fumée ou bien même la cigarette Aiden était une véritable nuisance.
Il sourit mélancoliquement à cette pensée et retira une latte de sa cigarette.

°Quel imbécile...°
Il rigola de sa propre bêtise et il finit tranquillement sa clope, il ferma les yeux et cala sa tête contre le tronc de l'arbre, il faisait vraiment bon, il voulait profiter de ce soleil et de cette journée qui s'annonçait splendide, en restant assis dans l'herbe. Au fur et à mesure qu'il pensait il perdit le fil, à vrai dire le voyage avait été très long, des États-Unis jusqu'ici et il sentait les méfaits du décalage horaire et était fatigué, il n'avait plus trop les idées claires et la chaleur n'arrangeait rien car il ne supportait pas la chaleur, surtout lorsqu'il était exposé durant de nombreuses minutes . Il commença à s'allonger.

° Je serais me relever à temps.°

Il regarda les nuages qui se déplaçait dans un beau ciel bleu, il commençait à s'endormir,ne s'en apercevant même pas, ne prêtent d'attention qu'au doux et paisible chant du vent qui faisait danser les feuilles de l'arbre au pieds duquel il somnolait...~

Bien qu’il soit arrivé hier, il avait finalement décidé de déloger dès la première nuit après une soirée mouvementée dans l’un des nombreux bars de la ville. Il ne se souvenait que vaguement de ce qu’il avait bien pu faire la veille. Il s’était réveillé dans un lit qu’il ne connaissait pas, une chance quant il ouvrit les yeux ce matin il était seul. La chambre était minable, poussiéreuse, sentait le renfermé. Il avait même cru apercevoir un cafard courir sur l’un des murs. Quelle vision d’horreur que de voir dés le réveil un de ces sales insectes répugnants. Il les détestait, ils lui rappelaient la cave dans laquelle il avait grandi. Finalement il se leva, pas besoin de s’habiller c’est l’avantage lorsque l’on s’endort tout habillé. Par sécurité, il vérifia qu’il avait encore toutes ses affaires. Encore une chance rien ne manquait, tout était la, son maigre bagage, ses papiers, son mp3 il lui restait même des cigarettes quelle aubaine. Il prit ses affaires descendit à la réception paya pour sa chambre et quitta ce lieu sordide.

Il n’avait qu’une vague idée d’où se trouvait le pensionnat, il lui semblait même être passé devant la veille. Bien sûr il n’y aurait pas mit sa main à couper. Il marchait d’un pas lent, assuré, à vrai dire et il flânait plus qu’autre chose. Il avait mal au crâne sans doute une fois de plus avait-il trop bu ou prit un quelconque stupéfiants. L’idée de se trouver bloqué entre quatre murs durant les prochains mois du matin au soir ainsi que du soir au matin ne l’enchantait guère. Ce n’était pas anormal qu’il veuille profiter au maximum de sa liberté. En chemin il s’arrêta dans une pâtisserie prit quelques viennoiseries puis se remis en route. L’inconvénient avec la gueule de bois c’est qu’un petit rien s’amplifie pour devenir un vrai problème est le soleil matinal ne fait pas exception. Habituellement il ne s’en plaignait pas, mais ce matin c’était une vraie torture. Il avait beau se masser les tempes, rien n’y faisait. Il arrive finalement, il regarda sa montre tenta d’y déchiffré l’heure non sans mal. 10h05 ou 12h50, subitement il fut pris d’un doute. Son état presque léthargique n’exagérons rien maladif n’est pas un allié très efficace…

Il ne passa pas le grand portail, il resta devant les grilles bien décidé à retardé au maximum son entré de toute façon dans le meilleur des cas, il était dix heures passées, ça ne revenait plus à dix minutes. De plus il n’avait pas encore mangé. Il n’était pas en état d’avaler quelque chose, mais entre manger et entrer le choix fut vite fait. « Il » l’attendait depuis hier, « Il » l’attendrait bien encore quelques minutes. De derrière les grilles, il pouvait apercevoir le bâtiment. Une grande bâtisse de style classique ou contemporain au final ça restait un bâtiment comme les autres si on faisait abstraction de sa taille demeurée. Il se décida finalement à passer la grille pour entrer dans la cour intérieur. Il s’installa sur un banc ombragé et détailla plus en profondeur le lieu. Dans le même temps, il commença son déjeuner c’est ainsi qu’il aperçu un détail sur sa personne qu’il lui avait échappé jusque la. Sa main gauche était bandée pas dans son entièreté le bout de ses doigts dépassait.

* Qu’est-ce que j’ai encore foutu hier moi ? Allez souviens-toi ! *

Il réfléchit du moins essaya avec son mal de tête. Il était descendu du train ensuite ? Ha oui son altercation avec bonne question. Ensuite un vague souvenir de bar et finalement plus rien, un vrai trou noir. Par contre qui, où et quand avait-il reçu des soins. Quelle importance au final. Aucune.
Il mangea à son aise scrutant les environs, c’était calme, reposant. Un peu comme si il était en vacance. Pas âmes qui vivent, il avait déjà vu des cimetières plus animés. Regardant avec plus d’attention, il remarqua une silhouette couchée dans l’herbe à demi endormi. Murai resta la, il aurait pu se lever, engagé une bride de conversation, mais non. Il préférait l’interpeller d’où il se trouvait.

« Hey … Hey toi, ta pas une cigarette »

C’est vrai qu’il avait les siennes, mais dans l’empressement du matin il les avait balancées avec le reste de ses affaires dans son bagage et devoir fouiller pour les retrouvées, ça non, pas question. Même pas en rêve. Il attendait toujours une réponse qui n’arrivait pas. Il se leva s’approcha du corps et tapa un coup de pied dans une des jambes pour le reveillé…

Invité

Aiden était perdu entre le songe et sa pensée, il dormait paisiblement et profondément. Il trouvait toujours une échappatoire à la réalité dans son sommeil, dans ses rêves les plus doux et agréables.
Il respirait doucement, son thorax ne bougeait presque pas et suivait le rythme calme de sa respiration. Il était totalement inert, paraissant sans vie et livide à cause de la pâleur de son visage et de son corps.
Depuis combien de temps était il allongé là? Depuis combien de temps dormait il?
A vrai dire il n'en savait rien et cette pensée ne l'effleura qu'un court instant.
Cependant son repos fut soudainement agité, il avait une désagréable impression... La prémonition d'un réveil plutôt brutal.
Le coup de pieds qu'il sentit dans ses jambes le réveilla soudainement. Il ouvrit brusquement les yeux et vit les jambes de ce qui s'avérait être un homme, d'un geste vif, il prit appuie sur ses bras et frappa derrière les genoux de l'homme à coups de pieds. Le faisait inévitablement tomber au sol.
D'un autre mouvement très rapide il lui sauta presque dessus et fit pression dans le dos de l'homme en y mettant tout le poids de son corps à travers son genou qui prenait appuie en pleins dans sa colonne vertébrale.
Il attrapa les deux bras de son pseudo agresseur et les plaqua dans son dos assez haut pour l'immobiliser.

"Qu'est ce que vous voulez?!"

Sa voix était plutôt hargneuse à cet instant, mais c'était sans doutes du au fait qu'il soit mal réveillé et qu'il n'ait pas vraiment conscience de ce qu'il faisait.
Bref, au bout d'un petit instant il commença à comprendre sa gaffe et en voyant la main blessé de l'homme il se redressa et s'excusa

"Je suis vraiment désolé... Simples réflexes."
dit il mal à l'aise.

L'homme semblait bien plus fort et bien plus grand que lui et il ignorait totalement qui il était. Un problème? Sans doute... et peut être pire encore!
Peut être étais ce un élève? Un employer? ou pire encore le dirlo de son nouveau bahut.
Il se sentait vraiment bête.

° Quel abruti! Dans quelle merde je me suis encore foutu...°

Il se décida à approcher de l'homme et lui tendit la main.

"Euh vous voulez que je vous aide...?"

Un, deux puis trois coups et toujours pas de réactions. Etait-il en vie ? Ou mort ? Non juste assoupi. Au travers de ses vêtements on remarquait le mouvement lent et régulier de sa poitrine qui se levait et se rabaissait. La poupée de cire émergea dans la réalité, ces yeux s’ouvrirent et sans qu’il ne comprenne ce qu’il se passait Murai se retrouva au sol. Ses bras le lancèrent, une douleur atroce, il était paralysé, mais ce n’était rien à côté de la vive douleur qu’il ressentait dans le dos. Que c’était-il passé. Deuxième rencontre, deuxième accrochage, si c’était une coutume locale, elle ne manquait pas de charme, mais ne le faisait pas rire du tout. Enfin pour le peu qu’il en avait vu de cet agresseur, il n’avait rien d’un japonais encore moins d’un asiatique. Il essaya de se dégager sans succès. Et puis cette question, c’était plus a lui de la posé. C’est le monde à l’envers. Il n’eu même pas besoin de demander qu’on le lâche que la pression exercé sur son dos s’amenuise le libérant de son fardeau.

Malgré cela Murai resta allonger rageur. Criant en lui toute les obscénités qu’il connaissait envers celui qui avait pris le dessus sur lui. Il entendait et comprenait les excuses formulées par l’inconnu. La remarque qui les clôturait le fit sourire. Simple réflexe, c’est ça. Enfin quand on y pense un simple réflexe chez Murai c’est un poing dans la gueule. Alors pourquoi pas. Ce qui le dérangeait ce n’était pas tant le fait d’avoir été mis à terre en moins de temps qu’il n’en faut le dire, mais la manière utilisée pour y parvenir. Il pouvait bien se relever et riposter, mais il n’en fit rien. Ne prêtant déjà plus d’attention à l’autre il se releva, toisa le blanc d’un regard noir et retourna s’asseoir là où il se trouvait peu un peu plus tôt.

Dans sa tête une petite voix lui intimait de répliquer, ne rien faire c’était de la faiblesse. Et alors ? Ne rien faire était plus sûr dans son état actuel. Pas envie de se retrouver à terre une nouvelle fois. Il attrapa son bagage, farfouilla dedans jusqu'à mettre la main sur ses cigarettes. En porta une à ses lèvres et l’alluma. Tête baissée les yeux rivés au sol, le visages n’exprimant que mépris pour autrui, il n’en demeurait pas moins calme et serein.

* C’est pas ma semaine *

Il repensa à la raison qui l’avait poussé à venir ici. Depuis un peu plus de quatre années maintenant, il voyageait d’institution pour criminel juvénile pour d’autres institutions du même genre ne restant jamais bien longtemps au même endroit. Pourquoi n’avait-il pas été renvoyé dans une de celle-ci dans ce cas. Bonne conduite, quelle ineptie. C’est ce qui était ressorti du rapport de ses derniers surveillants. Même si il avait toujours une épée de Damoclès au dessus de la tête. La petite voix qui demandait réparation voulait qu’il commette un acte grave pour qu’il fasse l’entièreté de sa punition. D’autre part, une autre petite voix ne lui disait pas grand-chose, elle restait en retrait subissant ses agissements. La quelle était se qu’on appel la conscience ? Celle qui le poussait à être se qu’il était aujourd’hui ou l’autre ? Il restait songeur sans émettre le moindre son hormis une légère inspiration quand la braise lui mordit les doigts. Il sorti instantanément de sa torpeur.
Pourtant, il ne lâcha pas le mégot coincé entre son pouce et son majeur, il le fixait avec une attention particulière comme si la braise était une vie sur le point de s’éteindre. Une autre de ses victimes en quelque sorte. Il tourna la tête vers l’autre le dévisageant. Le mégot se consumait toujours entre ses doigts et par provocation ou vengeance l’envoya en direction de celui qu’il ne connaissait pas. Emettant avec sècheresse un…

« Crames connard ! »

Invité

Aiden le regarda s'éloigner, comprenant tout à fait sa réaction, c'est vrai que, comme première approche, il y a mieux. Mais comme il l'avait dit plus tôt, c'était un simple réflexe, n'ayant jamais pu se défendre auparavant, il était maintenant réactif et rapide, il ne cherchait plus à comprendre mais agissait selon son instinct. Il soupira lourdement, il n'était pas du genre à s'en vouloir pour tout et n'importe quoi, mais sur ce coup là, il trouvait qu'il n'avait pas été très...réglo.
Cependant, il trouvait sa réaction plutôt minime, il ne comprenait pas pourquoi il n'avait pas riposter... ou autre. Après tout, il avait bien l'air plus fort que lui enfin, tans mieux pour lui. A vrai dire le fait qui lui lance un mégot de cigarette le fit plus rires qu'autre chose.
Il sortit lui aussi ses cigarettes, des Green Marlboro, il en alluma une et vint se poser à côté de l'autre homme.

Il lui tendit son paquet.
"On ne gâche pas une cigarette."

Puis il se rallongea par terre.
"Je m'attendais à une autre réaction de la part d'un type qui est deux fois plus grand et plus fort que son agresseur."

Il rigola et fuma sa cigarette rapidement, avant d'en entamer une autre.
"Je suis désolé."
ajouta t'il plus sérieusement.

Il était nauséeux, la cigarette n’avait pas améliorée son état général c’était le moins qu’on puisse dire. L’autre ne fit pas grand cas du mégot que Murai lui avait balancé. Déjà il vint s’installer à ses cotés, s’alluma une cigarette. Une forte odeur mentholée s’en échappa. Comment quelqu’un pouvait fumé un truc aussi immonde ? Murai refusa d’un signe de la main la cigarette. Il se sentait déjà mal et l’odeur de infecte de ces cigarettes amplifiait sa nausée. Il soupira de soulagement quand son vis-à-vis retourna s’allonger plus loin. Il respirait lentement pour retrouver un semblant de contenance. Elle fut de courte durée. La remarque cinglante du blanc le fit sourciller. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne mâchait pas ses mots. Dans d’autres circonstances, il se serait fait une joie d’y répondre aussi bien vocalement qu’avec un langage gestuel plus approprié à la situation. Mais la, maintenant, il ne s’en sentait pas l’envie ni le devoir d’agir.
Le problème était qu’en le laissant dire le jeune impertinent continuerait peut-être à le charrier. C’était un bien petit risque le seul qui risquait vraiment quelque chose ce n’était pas Murai. Agir maintenant, dans deux heures, demain ou encore plus tard ce n’était pas un problème pour lui. Murai comptait dans ses qualités le fait d’avoir la dent dur et puis tout ce paye un jour ou l’autre. Toute fois juste pour ne pas lui laisser croire qu’il s’écrasait, il articula…

« Fait attention à ce que tu dis ! »

Son interlocuteur s’excusa une nouvelle fois, c’était étrange comme comportement une provocation puis une excuse et ensuite que ferait-il ? Dieu seul le sait…
Quel sale petit con, vraiment il n’y avait pas d’autres termes pour le définir. Murai se demandait toujours se qu’il foutait là, c’est vrai personne n’était venu le chercher, ce n’était pas comme si il avait besoin qu’on le prenne par la main pour le conduire en cours, mais quand même ça se remarque deux gamins qui glandes dehors durant les heures de cours. Mais étonnamment dans cet établissement le personnel ne semblait pas plus dérangé que cela par l’absentéisme des élèves. Et bien soit puisque visiblement rien ne l’obligeait à suivre les cours, il les éviterait à la moindre occasion.

Le blanc l’intriguait il y avait chez lui quelque chose d’étrange, quelque chose qu’il n’arrivait pas à expliquer encore moins à comprendre, faisant de lui son principal centre d’intérêt en ce début de journée. Et pourtant même en le détaillant sous toutes les coutures, il n’arrivait pas trouver ce qui le rendait si fascinant. Peut-être était-ce simplement son comportement ou était-ce tout autre chose. Il n’avait pas l’impression de le connaître alors pourquoi avait-il cette sensation étrange ? Il serait facile de dire qu’il le trouvait attirant et pourtant il n’en était rien. La meilleure explication serait simplement le fait d’avoir été mis par terre par quelqu’un de frêle et d’apparence inoffensif.

Il se leva et à son tour le rejoignit s’allongeant à guère plus d’un mètre de lui. Regardant le ciel comme si celui-ci pouvait lui apporter la réponse à sa question. Et le ciel ne lui apporta pas l’once d’un indice. Etonnant ? Non, le contraire aurait été étonnant. Que faire, que dire ? Rester là ou retourner s’asseoir ? Il resta là, les yeux clos fredonnant dans sa tête l’Ave Maria. Il se disait que ça n’avait pas de sens, il avait raison. Chercher le sens d’une impression était choses futile, inutile et désuète. Les yeux toujours clos il se ralluma une cigarette se concentrant sur les sensations qu’elle lui apportait.

Invité

A vrai dire, Aiden n'écoutait pas vraiment ce qu'il disait, à la tête que tirait son interlocuteur, il savait qu'il ne dirait rien d'agréable. Il sourit en coin et se contenta de ne rien répliquer. A quoi bon? Il ne cherchait pas à faire des connaissances, encore moins des amis. Il voulait juste vivre sa vie tranquille. Enfin quelle vie? Ce n'était pas la peine de se souvenir du passé, ouais, ca n'en valait vraiment pas la peine... Mais comment reprendre confiance en la nature humaine et aux autres après tout ce qu'il avait vécu? Maintenant, il s'en foutait, il voulait faire ce qu'il voulait jusqu'à ce que la mort vienne le faucher. La cigarette, l'alcool, le shit, la baise...tout ca pouvait bien l'emporter.
Il respira fortement et regardait le ciel, la cigarette à la bouche et les pensées perdues dans les cieux. Le silence s'instaura pendant plusieurs minutes durant lesquelles Aiden se posait des questions sur l'homme qu'il venait de...rencontrer, pourquoi était il ici? Qui était il? Et surtout pourquoi c'était il allongé à côté de lui après ce qu'il venait de lui faire... Ceci dit, il était pas mal lui aussi dans son genre... Agressé quelqu'un sans raison, c'est pas banal. Il arrêta ce questionnement qu'il trouva soudainement ridicule.

Un joint... Voilà ce qu'il lui fallait. Après avoir fini cette énième cigarette il prit appui sur ses pieds et releva son bassin révélant un certain sens de la souplesse et des abdominaux bien formés. Il prit un sachet de shit dans la poche arrière de son jean et des feuilles à rouler dans l'autre. Il se rallongea et se mit sur le ventre, commençant à rouler son joint.

"T'en veux?"

Il faisait des gestes clairs et précis ce qui révélait un savoir faire indéniable et évidant quant au roulage de pétards. Il commença à fumer, profitant pleinement de son joint. Il avait une capacité incroyable pour tout ce qui était de supporter toutes sortes de substances illicites. Il continua de fumer, s'amusant à cramer l'herbe en déposant son joint sur les tiges des plantes. Il se replaça ensuite sur le dos. Il regarda le ciel, tirant de temps en temps sur le roulé.
Le soleil tapait assez fort et Aiden n'aimait pas vraiment la chaleur, il soupira, mais il avait une flemme évidente de se lever et de bouger, il se contenta de grogner, sachant que les températures élevées ne lui réussissaient pas et qu'il était souvent victime d'insolations. Il ne bougea pas et continuait de flâner parmi les nuages.

» [Libre] Believe in fairies.
» Topic libre.
» Candy. [ Libre.].
» un long chemin [libre]
» Ryu en retard ? Ben non c'est dimanche ! [Libre : 2 personnes max]