Rencontre au zoo quand on travail [PV]

Le réveil se mit en marche à sept heures et trente minutes. Une main vient tâtonner la table de chevet avant de trouver le bouton d’arrêt. Un gémissement plaintif se fait entendre et une tête blanche fais son apparition de sous les couverture. Cette personne s’étira en baillant avant de se lever et de faire quelques exercices, ceux habituels du matin. Il a mal au crâne. Hier au soir, il avait un peu trop bu car il s’était sentit déprimé et aujourd’hui il avait du mal à se réveiller. Il prit un petit-déjeuner puis une douche. Il était a présent habillé d’une salopette bleu et en dessus un t-short noir, tous deux étaient un peu vieillot. Le jeune homme renonça à peigner ses cheveux en bataille, sachant d’avance que c’était perdu. Il regarda l’heure et s’en alla en courant à travers les rues de la ville où il habitait.

Il arriva rapidement au zoo où il travaillait de journée. Il fila directement à la réserve de la nourriture pour les animaux et commença à mesurer la viande, les légumes, le poisson et tout ce qu’il y avait pour les animaux. Il posa le tout sur un énorme chariot et il commença sa journée. Il devait nourrir les animaux, nettoyer leur cage, vérifier de loin parfois s’ils n’avaient rien de mal … c’était un bien grand boulot pour une personne mais cela ne le dérangeait pas. Il adorait les animaux. Bon, il fallait commencer par les fauves car sinon, ils sentiraient l’odeur des autres animaux et ils risqueraient de prendre Wilwarin pour l’un d’entre eux et de le manger vif. Il avait pas l’intention de mourir aujourd’hui donc, autant éviter …

Il marcha, faisant rouler le chariot devant lui, saluant les rares clients qui étaient là à huit heures et entra dans la cage des lions où les rois et les reines des animaux le regardèrent de leurs yeux si captivant. Il leur parla … oui oui, vous avez bien vu, il leur parlait et les fauves semblaient se calmer. Il n’y avait que lui pour pouvoir ainsi rentrer dans la cage des fauves sans se faire tuer d’un coup de patte. Il leur donna leur potence et recula jusqu’à la porte avant de l’ouvrir et de la refermer immédiatement derrière à clé. Il continua ainsi, notant si quelque chose avait l’air anormal chez eux. Tout avait l’air parfaitement normal.

Il finit sa tourner vers dix heures et s’assit sur un banc en soupirant de soulagement. Il avait l’habitude mais, après avoir travailler de nuit en tant que chanteur et musicien et après s’être prit une cuite, il avait du mal. Il regarda le ciel et ferma les yeux pour que le soleil ne l’éblouisse pas. Quelques minutes plus tard, il se leva et alla s’acheter à boire avant de retourner au travail. Il avait encore à laver les cages. Heureusement, il n’était pas seul pour ce travail là. Lui s’occupait principalement des fauves et des bestioles qui faisaient généralement peur à tout le monde tandis que les autres s’occupait des mammifères paisible et gentil. Cela ne le dérangeait pas car il adorait tous les animaux donc, être en contact avec les animaux considérer comme dangereux n’étaient pas un problème pour lui. Il n’avait peur d’aucun animal.
Il rentra dans le vivarium et sortit un boa constrictor de sa cage. Il le posa autour de son corps et le boa s’enroula autour de lui pendant qu’il nettoyait sa cage. Le boa raffermit sa prise et Wilwarin grimaça de douleur. Il regarda l’animal et lui dit :

Doucement Alive …

Il entendit un pas derrière lui et se retourna, le serpent ne se déroula pas pour autant. Il regarda le jeune homme venir et le salua avec un grand sourire tandis que Alive posait sa tête de reptile sur les cheveux du gardien. Il finit sa cage et le reposa à l’intérieur sans l’effrayer, avec une infinie précaution et douceur. Il allait passé à l’autre lorsqu’il s’aperçut que le jeune homme était toujours là. Il lui sourit rassurant avant de lui demander :

Est-ce que vous aller bien ?

Wilwarin s’occupait très bien de ses animaux. Oui, j’ai bien dit « de ses animaux » car il les considéraient comme sa famille. C’était peut-être bête pour certains mais pour lui pas du tout car les animaux étaient, pour lui en tout cas, une source de réconfort, d’apaisement et d’amour. Un amour certes différent de ce à quoi il escomptait dans la vie mais un amour bien réel. Les animaux sentait que Wilwarin ne voulait en aucun cas leur faire du mal et qu’il essayait de leur rendre la vie plus « joyeuse », plus belle. Ils le savaient et c’était pour cela qu’il y avait une sorte de climat de tendresse entre eux.

En ce moment même il s’occupait des serpents et pour le moment pas d’un petit. Un boa constrictor. C’était lourd et cela pouvait facilement broyé un homme s’il le voulait. Mais Wilwarin n’avait pas peur, il savait que s’il avait peur, le serpent le saurait et ainsi il le broierait …
Il entendit un pas derrière lui et salua le jeune homme, finissant le vivarium de Alive, le serpent qui était enroulé autour de son corps avant de se tourné vers une nouvelle cage. Mais c’est alors qu’il vit le jeune homme plus proche qu’il ne l’avait cru. Il lui demanda alors si tout allait bien et il lui répondit en bégayant. Il lui sourit, d’un sourire rassurant et dit :

Vous n’avez pas peur de serpents ?

Cela l’étonnait un peu car beaucoup n’aimaient pas et avaient peur de ces reptiles au sang froid. En plus, ils avaient une connotation péjorative au niveau religieux puisqu’ils avaient tenter Eve dans le Jardin d’Eden. Mais Wilwarin, lui, ne les craignaient pas.

Je dois continuer mon travail mais si vous voulez savoir quelque chose sur ces mignonnes petites bêtes, n’hésitez pas, je suis là pour cela aussi …

Un nouveau sourire et ses yeux aux couleurs différentes s’illuminèrent. Cela faisait drôle n’empêche, un œil rouge sous lequel se trouvait une cicatrice et un œil vers, ainsi que des cheveux d’un blanc immaculé … dire que c’est naturel … c’est extraordinaire, n’est ce pas ?
Il sortit cette fois-ci un python vert de sa cage et l’entoura autour de lui. Le python lui siffla dans l’oreille et Wilwarin dit à ce python en rigolant :

Arrête Ilona ! Tu me chatouille !

Cela peut sembler totalement fou pour ceux qui n’on pas l’habitude de cela. Il fît donc son travail.

Wilwarin était peut-être un peu fou, mais ne l’étions nous pas tous après tout ? Il y avait plein de degrés de folie et Wilwarin se plaçait …. Chut ! On est pas en psychologie !!!! Bon bref … Wilwarin était fou mais d’animaux et n’avait pas peur d’eux donc, si on pouvait appeler cela fou …

Le jeune homme ne répondit pas à sa question. Peut-être ne l’avait-il pas entendu parler ? Qui sait, peut-être. Il ne s’en vexa pas ni n’en voulut au jeune homme. Cela n’était pas de sa faute. Il n’avait qu’à parler plus fort ce pauvre Wilwarin.

Il entendit soudain un reniflement et tourna légèrement la tête pour voir le jeune homme pleurer. Il se raidit d’un coup et perdit son sourire. Ses yeux devinrent triste à mourir et il détourna rapidement la tête. Il n’aimait pas lorsque les gens pleuraient, cela lui faisait mal parce qu’il savait que pleurer signifiait qu’on avait un passé très douloureux. Il continua donc son travail comme s’il n’avait rien vu ne sachant que dire pour le réconforter. Il eut soudain une idée. Il lui dit donc que s’il avait des questions, il pourrait répondre à celle-ci. Puis Ilona, le python, lui chatouilla l’oreille comme si elle avait ressentit sa tristesse et il rigola. Il finit sa cage. Mais, avant qu’il ne là remette dans sa cage, le jeune homme reprit la parole et il se tourna entièrement vers lui. Il avait l’air si jeune ! Probablement au lycée en deuxième année peut-être. Il avait des larmes séchés sur ses joues.

Oh … dans ce cas, ce doit vous faire sacrément bizarre non ?

Le jeune homme avait ris mais Wilwarin avait perçut que se rire n’était pas vraiment sincère. Plutôt triste en fait. Puis, il demanda s’il pouvait toucher le serpent et Wil’ hésita. Il regarda le python puis le jeune homme puis de nouveau le python. Les pythons vert étaient plutôt agressif s’ils sentaient que vous aviez peur et Wil’ ne voulait pas de morsure sur un visiteur, il risquait de se faire virer. Il lui dit :

Les python verts sont plutôt agressif alors je ne préfère pas celui-là mais celui d’après est bien plus calme, vous pourrez le toucher si vous n’avez pas peur et si vous ne faîtes aucun geste brusque, d’accord ?

Il remit le python dans sa cage car celui-ci commençait à en avoir marre d’être en dehors de son confortable et chaud vivarium. Il le ferma le vivarium avant de prendre un serpent roi plus calme et surtout inoffensif pour l’homme. Sa morsure était douloureuse mais il n’y avait pas de poison. Il l’entoura autour de son corps et tendis la main vers le jeune homme et lui dit :

Si vous le permettez, je vais guidez vos doigts sur son corps. Ses écailles sont assez fragiles en ce moment.

Il attendit que le jeune homme prenne sa décision et il lui donna la main. Wil’ lui prit le poignet et posa doucement sa main sur le corps écailleux du reptile. Comme tous serpent, son corps était froid mais doux. Plusieurs minutes passèrent ainsi. Il surveillait le serpent qui regardait la main de Selmon. Wil’ murmura alors :

Bien, je suis désolé, mais cela suffit. Si on le laisse trop longtemps dehors, il risque de mourir et puis, il ne faut pas trop caresser un serpent, on ne sait jamais.

Il retira avec délicatesse et douceur la main du jeune homme avait de faire très vite son vivarium et de le remettre dedans. Il soupira et regarda Selmon :

Alors, qu’en dites vous ? Etes-vous déçu ? Qu’est-ce que cela fait de toucher pour la première fois un serpent ?

Il était curieux de connaître les sentiments qui animaient Selmon en ce moment même.

Wilwarin prit doucement la main du jeune homme au niveau du poignet et sentit son poux s’accélérer légèrement. Il prit cela sur le fait que le jeune homme avait peut-être un peu d’appréhension et peut-être excité à l’idée de touché au serpent pour la première fois. Il ne pensait pas que le contact de sa main sur la peau du jeune homme le troublerait. Cela ne lui était pas venue à l’esprit. Il le laissa toucher le serpent un petit moment avant de doucement la lui enlever car il sentait que le serpent en avait marre d’être en dehors de son vivarium chauffé. Il fît donc la maison du serpent avant de l’enfermer de nouveau et de demander à l’élève de première année ce qu’il avait ressentit et ce qu’il pensait. Il sembla réfléchir, remettre ses idées et place et Wilwarin en profita pour faire une nouvelle cage. Puis, il se retourna juste au moment où Selmon parlait. Il eut un sourire et dit :

Cela m’a fait la même chose lorsque j’ai touché, pour la première fois un serpent. Ce n’est pas tout le monde qui peut le faire …

Il regardait les petits ou gros serpents avec une sorte de tendresse dans ses yeux vairons. C’était ses amis(es), ses frères ou sœurs, ses enfants un peu. Il se sentait plus proche de la nature et des animaux que des humains car les humains ne savent que faire le mal. Le jeune homme continua à faire les cages en sifflant gaiement, tout en surveillant si Selmon allait bien ou s’il avait une question à poser. Il s’arrêta devant la cage du plus grand serpent du zoo. Un anaconda. Un anaconda vert aussi appelé grand anaconda. Celui-ci faisait presque 5 mètres de longueur, pesait 250 kg et avait un diamètre de 30 cm. Un véritable monstre. Il avait une longueur de mur entièrement pour lui. Et, en plus, il avait un caractère épouvantable. Il avait faillit arraché une main à un de ses soigneurs qui depuis, à peur des serpents. Wilwarin savait comment procéder avec lui. Il regarda Selmon et lui sourit avec douceur avant de partir dans l’arrière salle pour en revenir avec deux morceau de viande. Il ouvrit le vivarium et jeta tout au fond la viande. L’anaconda alla donc de l’autre côté pour aller la manger. Wilwarin travailla rapidement et avec facilité. Il dit ensuite à Selmon :

Mieux vaut que vous reculiez, on ne sait jamais, il pourrait essayer de sortir.

Il jeta donc l’autre viande là où il avait déjà fait et courut à l’autre bout du vivarium pour finir de la nettoyer et de refermer le couvercle. Il eut un soupir. Pas qu’il avait peur mais cela craignait beaucoup s’il arrivait à sortir de son vivarium alors qu’il y avait déjà quelqu’un. Cela risquait d’être mortel pour le jeune homme car le serpent, avec sa force prodigieuse pouvait lui broyé les os comme il le voulait. Il se tourna de nouveau vers Selmon et s’avança vers lui et lui dit :

J’ai finis mon travail dans le vivarium mais j’ai encore d’autres chose à faire. Si vous voulez, vous pouvez venir visiter le zoo pendant que je nettoie les cages, qu’en dites vous ? A moins que vous ne vouliez regarder serpenter les serpents !

Il sourit. « Serpenter les serpents » … n’empêche, c’est vrai mais bon, l’expression le faisait bien sourire.