Une arrivée peu amusante

Riku venait d'arrivé devant le portail de ce qui serait son nouveau lieu de vie. Il soupira et le contempla avant de franchir le dit portail. Le voyage en bateau jusqu'ici l'avait épuisé, il n'avait pas vraiment le pied marin et puis en plus pour venir jusqu'au port il avait fait un long trajet en voiture. Ses deux pestes de demi-soeurs avaient été comme toujours insupportable. Il soupira et regarda sa tenue. Il était complètement en noir. Il n'était pas d'une très bonne humeur et puis comment l'être avec une famille que vous haïssez plus que tout ? Sa mère, ses frères et ses soeurs lui manquait affreusement. Il mit sa capuche sur sa tête. Il est vrai qu'il ne pleuvait pas mais bon, au moins il verrait un peu moins les gens qui le regarderaient. Il laissa sa veste noire ouverte vers le bas et replaça bien le sac qu'il avait sur le dos. Il n'y avait pas grand chose dedans, juste le nécéssaire.
Enfin passons. Ce n'était pas vraiment le moment de se faire une déprime. En faite il ne s'avait pas trop s'il devait être content d'être ici et échapper ainsi à son père et sa belle famille ou s'il devait être triste de ne plus pouvoir voir le reste de sa famille. Il était entre les deux, se qui lui donnait un comportement instable. Tantôt triste tantôt joyeux. Enfin de nature enjoué cela lui passa bien vite. Il se remit à sourit et garda quand même sa capuche sur sa tête. Pas que le soleil le dérangé mais le regard des autres si. Même si lui ne se gênait pas pour les regarder. Un caractère bien compliqué en somme.

* Espéront que tout ira bien ici. *

Il regarda son médaillon et mit sa main dessus. Il n'avait pas avancé depuis qu'il avait traversé le portail, il s'était perdu dans ses pensées en faite. Il mit son autre main dans sa poche et sortit la dernière photo de famille que lui avait envoyé sa mère. Depuis le divorce avec son père, elle ne s'était pas remariée mais elle vivait avec un autre homme et d'après se que lui racontait sa petite soeur, celui-ci avait l'air fort sympathique. Il soupira. Il aurait aimé le connaître lui aussi mais son père avait tout fait pour que sa mère ne puisse plus venir le voir. Il était même allé jusqu'à prétendre que se serait mauvais pour lui. Qu'il était assez instable comme ça et qu'il ne vallait mieux pas en rajouter. Il serra un peu la main sur la photo avant de ranger celle-ci dans son portefeuille qu'il venait de sortit de la poche arrière de son pantalon noir. Il regarda d'autres petites photos avant de le remettre à sa place. Il leva la tête pour voir un ciel aussi bleu que ses yeux. Celui-ci était sans nuage. Il était tout simplement magnifique comme cela. Oui, magnifique. Il lui rapeller les beaux yeux azurs de sa mère et de sa petite soeur. Il aurait tellement voulut la revoir avant de venir ici. Lui parlait ou même l'entendre rire. Mais son père avait refusé, il refusait toujours d'ailleurs. Il trouvait toujours un moyen de l'empêcher de partir du domaine familliale pour aller voir sa mère mais là il n'avait rien put faire puisque qu'il venait ici pour les études et pour s'isoler de ceux qui n'aiment pas les gens comme lui. Bien la dernière raison son père ne la savait pas. Il n'y avait que sa mère qui le savait et elle l'avait plutôt bien prit d'ailleur. Il soupira une dernière fois et regarda s'il trouvait quelqu'un pour l'aider à se repérer un peu.

[Désolée: le texte est affreusement long, mais les prochains le seront mois ^^" C'est simplement que je devais compresser trois jours en un post alors... Voilà]

Derrière le muret de brique et le portail qui protège le pensionnat Hotaru, plusieurs arbres embellissent le décor et rend l’endroit plus accueillant. Seulement, aujourd’hui, l’un de ces arbres à quelque chose de particulier. Celui qui surplombe le portail, un chêne tout ce qui a de plus américain, laisse pendre un foulard rayé de l’une de ses branches. En fait, en y regardant de plus près, on découvre que le foulard est en réalité entouré autour du cou d’un jeune homme assis contre le tronc massif du végétal. Vêtu d’un chandail d’un rose vif, le garçon fait tourné son chapeau haut de forme entre ses mains. Ajouté à cela ses cheveux bleus et son foulard vert et noir : il est une véritable tâche de couleurs au milieu de ces feuilles vertes. Rain s’ennuie. Voilà maintenant trois jours qu’il est sur l’île.

Après avoir laissé son oncle derrière lui, il s’était sentit extrêmement bien, léger, alors qu’il marchait en direction du bateau. Après une avoirs essuyés ses joues couvertes de larmes, il était finalement monté à bord avec ses deux valises. Il ne prêtait plus aucune attention à la terre qui s’étendait derrière lui. Il avait flâné ça et là, se sentant libre et fort. Puis, il avait sentit le sol gronder sous ses pieds et il avait sût qu’ils quittaient le port. Sans trop pouvoir le contrôler, l’angoisse le submergea. C’était la première fois qu’il partait aussi loin de chez lui. Ses parents ne l’avaient jamais laissé participer aux sortis qu’organisait l’école. Sûrement avaient-ils peurs qu’il ne s’attaque aux autres élèves. À cet pensée, Rain eu un rire amer. Ce n’était pas de lui dont ils devraient se méfier… Nouvelle vague d’angoisse qui le fait trembler de la tête au pied. Trouvant un banc, il s’y assit. À côté de lui, un vieil homme dormait. Peu à peu, comme emporter par les vagues frappant la coque à un rythme régulier, sa confiance s’effritait. Il ne se sentait plus aussi léger : un boulet du nom de réalité était enchaîné à ses jambes. Était-ce vraiment la meilleure décision que de partir ? Aurait-il dû trouver une autre alternative ? Un énorme morceau de sa bulle de bien-être sembla tomber au sol et se fracasser en un vacarme ahurissant. Et Momo ? Qu’allait-il lui arriver ? À cet pensée, son estomac se contracta et il eu une subite envi de vomir. Il se précipita contre la rambarde. Son maigre déjeuner fût engloutit par les flots. Reprenant son souffle, il se retourna. Il surprit quelques regards posés sur lui. Il rougit en se disant qu’ils devaient tous croire qu’il avait le mal de mer. Tremblant encore un peu, il retourna s’asseoir près du vieillard assoupi. Le regard fixé sur les vagues, il se perdit dans ses penser. Il n’allait rien lui faire, n’es-ce pas ? Il n’avait jamais montré d’intérêt envers l’adolescente… En fait, il n’a jamais montré d’intérêt pour une femme. Mais il faut dire que, depuis quelques temps, Rain faisait de son mieux pour éviter de poser son regard sur Shunsuke. Alors, peut-être qu’un signe lui avait échapper… Mais, s’il avait vraiment eu un œil sur Momo, il n’aurait pas attendu que Rain disparaisse, n’est-ce pas, avant de la… Il ferma les yeux, tentant d’effacer les images qui apparaissaient dans son esprit. Encore une fois, il doutait de ses décisions. Peut-être n’aurait-il pas dû partir. Il n’aurait sûrement pas dû partir. Était-ce normal que Shunsuke l’ait laissé partir, comme ça, sans rien tenter de plus ? Et si, à cause de son départ, il s’en prenait à sa petite sœur, seulement par colère ? N’en pouvant plus, il se tourna vers l’homme à côté de lui et le réveilla en le secouant. L’autre sursauta avant de poser un regard confus sur lui.

- Si quelqu’un peu faire quelque chose depuis toujours, mais qu’il ne le fait pas, cela n’a aucun sens qu’il le fasse après qu’une chose lui soit désormais impossible à faire, non ?
- Qu’e’ce tu m’racont’oi ?

Mais Rain était déjà de retour dans ses pensées angoissées. Après quelques minutes, le vieil homme s’éloigna du garçon aux cheveux bleus et se rendormit à l’autre extrémité du banc. Cette scène n’amusa même pas le jeune homme. Une seule chose occupait son esprit : il doit trouver le moyen de parler à Momo. Même s’il ignore si son oncle mettra ses menaces à exécution, mieux vaux être prudent et l’avertir. Il n’avait pas de téléphone et, de toute façon, cela coûtera beaucoup trop cher d’appeler dans sa ville natale. Alors, cela le frappa de plein fouet : un ordinateur ! Momo passait des heures sur le sien ! Il devait sûrement en avoir un au pensionnat. Dès que cette idée fût encrée dans sa tête, il lui fût impossible de penser à autre chose. Le voyage en bateau lui sembla durée une éternité. Une fois sur l’île, il ne prêta même pas attention au paysage. Sans même vérifier si quelqu’un était venu le chercher, il s’était mit en marche avec ses deux valises. Il lui parût bientôt évident qu’il faisait bien plus chaud sur cette île que dans la ville d’où il venait. Il enleva son manteau, mais garda son foulard. Il l’enveloppait d’une chaleur insoutenable, mais il ne souhaitait pas exposer à la vu de tous les cinq marques bleuâtres qui saillait son cou : quatre d’un côté, une de l’autre. En une demi-heure à peine, il atteignait Hotaru et faisait une entré mouvementé dans ses couloirs. Il ne prit pas la peine de s’arrêter pour demander l’étage des chambres et déposer ses bagages avant de se lancer à la recherche d’un local possédant un ordinateur. Il trouva ce qu’il cherchait au premier étage. Une salle rempli d’ordinateur : sûrement le cours d’informatique. La pièce étant vide, il y entra. Abandonnant ses valises sur le sol, il alluma la première machine qu’il rencontra. À la vitesse de l’éclair, il écrit et envoya un message de quelques lignes.

« Hi Momo-chan.
Je suis finalement arrivé. C’est magnifique. (Un mensonge pour ne pas qu’elle s’inquiète : il n’a même pas adresser un regard aux boutiques ou à la flore local) Je veux simplement te demander de ne pas trop t’approcher d’oncle Shunsuke. Il m’inquiète.
J’ai une chambre plutôt spacieuse (il ne sait même pas si ces vrai) et une grande fenêtre. Il faudra que je trouve des rideaux, haha…

Rain

P.S. Utilise les verrous qui sont installé sur la porte de ta chambre. »

Ce n’est pas un message très rassurant et ses effort pour ne pas l’alarmer ne sont pas très convaincant, mais, au moins, il l’a avertit maintenant. Il resta un long moment devant l’écran, attendant stupidement une réponse. Après environ quarante-cinq minutes, un homme entrait dans la pièce le faisant sursauté. C’était un surveillant.

- Qu’es-ce que vous faites ici ?
- Oh !

Rain se leva d’un bond. Avisant ses valises au sol, il chercha un moyen d’expliquer qu’il soit déjà dans la salle d’informatique. Il devait passer pour un dingue d’ordinateur !

- Je cherchais ma chambre lorsque je suis passe devant cette classe. J’en ai profité pour envoyer un message à ma famille et leur dire que j’étais arrivé.

Bravo ! C’était plausible. Après un moment, le surveillant ramassa ses valises et les lui tendit en lui disant que les chambres se trouvaient au deuxième étage. Avec un sourire d’ange et un « Merci ! » retentissant, Rain déguerpi vers les escaliers. Il savait que sa chambre était la numéro 5, pour l’avoir lu dans la lettre que lui avait envoyé l’école quelques jours plus tôt. Toutefois, il fût surpris de trouver, à côté de la porte, une languette de bois portant son nom (enfin, son nom japonais : Len Ichikita. Il fera changer ça…) ainsi que celui d’un autre. Riku Murasaki. Pour ne pas surprendre son colocataire, il avait cogné à la porte. Comme personne ne répondait, il était entré et vit qu’aucune des deux moitiés de la pièce ne semblaient habitée. Il s’était alors installé en paix, se disant que son compagnon de chambre finirait bien par arriver dans quelques jours. Il fût étonné de voir un lit à l’occidental, lui qui était habitué aux futons, mais, apparemment, sa sœur – ou sa mère ? – avait prévu le coup et glissé des draps dans ses bagages. Une fois son lit fait, ses vêtements rangés et ses chapeaux alignés dans l’armoire, il avait sortit du fond de sa valise une photo. On y voyait deux personnes, un garçon et une fille, avec des cheveux noirs incroyablement longs. Rain fixa les yeux bleus de l’adolescent sur la photographie. Son ancien lui. Étrangement, depuis qu’il s’était fait couper et teindre les cheveux, il ne s’emblait plus le même. Si quelqu’un regardait cette photo, il penserait simplement à un frère ou un cousin lui ressemblant vaguement. Le garçon, les cheveux attaché en une queue de cheval, tenait Momo prisonnière dans ses bras. Les deux riaient aux éclats. C’était après l’école, dans un parc. Ils avaient demandé à un passant de les photographier. Leurs parents ne l’auraient jamais laissé tenir sa sœur de cette façon. Un sourire sur les lèvres, il avait punaisé la photo sur le mur, juste à côté de son lit. Sa chambre n’était pas « spacieuse » comme il l’avait décrite dans son message, mais elle possédait en effet une petite fenêtre. Il s’y accouda, regardant l’extérieur sans rien voir. Il s’était ensuite rendu dans le foyer, pour parler avec quelques personnes, savoir comment l’école fonctionnait… Un garçon fort sympathique lui avait appris que la salle de musque et celle d’informatique était au service des étudiants en tout temps. Passant par le secrétariat pour annoncer son arrivé, il retourna ensuite vers le local plein d’ordinateur. Cette fois, il n’était pas vide. Rain n’était pas encore habitué à l’attention qu’attiraient ses cheveux… Il était retourné devant l’un des écrans, et avait consulté ses messages. La boîte de réception était vide. Il fronça les sourcils. D’ordinaire, sa sœur avait consulté ses messages à cette heure de la journée. Puis, se souvenant du visage furieux de Momo, il comprit ce qu’il se passait : elle le boudait. Il était resté vingt minutes devant la même page, à l’étonnement des gens l’entourant.

Le lendemain, les cours ne commençant que deux jours plus tard, il avait visité l’endroit, histoire de pouvoir se repérer facilement. Il a bien failli ne jamais sortir de la bibliothèque. Il s’est auto-convaincu qu’il pourrait revenir n’importe quand, mais qu’il devait visiter l’imposante bâtisse avant. Il avait grimacé en découvrant des bains communs. La nudité devant autrui ne le dérangeai pas – même que… - mais il est plutôt difficile de cacher les marques qui apparaissait sur tout son corps. Il avait à peine terminé la visite intérieure qu’il était déjà 21h15. Alors il était retourné à sa chambre, se disant qu’il verrait l’extérieur le lendemain. Il fût un peu déçu de voir le lit d’à côté toujours vide. Après avoir enfilé son pyjama, il s’était glissé dans ses couvertures, souriant en constatant combien un lit de ce genre est confortable. Puis, il s’était réveillé. Les cheveux dans les yeux, ses jambes complètement prisonnières des couvertures. Il se tortilla, tentant de s’en débarrasser, mais il n’y arrivait pas. Roulant sur le côté pour agripper les draps de ses mains, il était tombé du lit pour s’écraser à terre. Sur le mur, sa sœur et son ancien lui riaient de sa bêtise. Une fois libéré de ces draps dont il se méfierait plus tard, il s’était regardé dans un miroir. Les marques avaient viré au mauve. Soupirant, il avait enfilé un pantalon noir et son chandail préféré – un chandail de laine rose avec un col évasé. Il s’était appuyé à sa fenêtre, et c’est là qu’il l’avait vu. Le chêne. Il n’avait jamais pu se conduire comme un gosse chez lui, ne pouvant se permettre de contrarier ses parents. Mais il avait toujours rêvé de grimper dans un arbre.

Quelques minutes plus tard, le voici assis sur une branche, son chapeau dans les mains, son foulard dissimulant ses secrets. Force il était de constater qu’il n’y avait rien d’exaltant dans le fait de grimper dans un arbre. D’accord, c’était haut et la lumière dansant au travers des feuilles était un spectacle magique, mais… Mais. Les gamins grimpent sûrement dans les arbres pour faire enrager leurs parents. Ils ne comprennent pas que les pauvres parents s’inquiète à mort au pied de l’arbre… Sont chapeau cessa de tourner entre ses doigts. Non… Si les enfants grimpent dans les arbres, c’est pour que leurs parents s’inquiète. Alors, ils ont la confirmation qu’ils comptent à leurs yeux. Cette révélation créa un vide dans le cœur de Rain. Un bruit métallique le tira de sa rêverie. Baissant les yeux, il vit que quelqu’un venait de passer le portail et se tenant maintenant juste sous les branches du chêne, juste sous Rain. Un sourire étira les lèvres pâles du garçon aux cheveux bleus. Le garçon dessous lui ne le remarque pas. Avec précaution, l’adolescent s’étend sur sa branche pour mieux observer le nouvel arrivant. Tout à coup, c’était comme s’il était un fantôme, un esprit. Il assistait à un moment de la vie de l’autre, sans que celui-ci ne s’en aperçoive. Et c’était un moment magnifique. Il le voyait, entourant une médaillon de sa main, précieusement… Il observait des photos avec lui, voyant des gens heureux : peut-être sa famille ? Rain se pencha un peu plus vers l’autre. Il venait de trouver SA raison à lui pour aimer grimper aux arbres. C’est pour devenir invisible. Ne voyant plus ce que faisait le garçon en noir, l’adolescent aux yeux bleus se pencha encore un peu plus et sentit son chapeau glisser. Avant qu’il ne puisse le rattraper, il voltigea et, atteignant le sol, roula avec élégance avant de s’arrêter aux pied même du garçon que Rain espionnait. Oups. Il n’était plus invisible.

- Euh… Bonjour.

[ Arff, moi je sais pas en faire des si long. XD ]

Riku sursauta et leva son regarda bleu/vert vers Rain. Il le détailla un peu avant de lui sourire s'étant vite remit de sa frayeur. Il ne l'avait pas remarqué, il était bientrop plongé dans ses pensées pour cela.

- Bonjour .......... Je m'appel Riku Murasaki et toi ?

Il se baissa et récuparé le chapeau haut de forme de Rain et l'épousta un peu avant de tendre le bras pour lui rendre.

- Il est à toi, je suppose ?

Ben oui, on ne sait jamais qui d'autres pouvaient se trouver dans l'abre. Il continuait de sourire, s'était habituelle cher lui. Il rabaisa sa capuche noir qui le gênait un peu et regarda l'arbre sur lequel Rain se trouvait.

- Un chêne, il est bien entretenu pour être aussi beau.

Puis il regarda la branche ou se trouvait Rain et la regarda avec un sourire amusé.

- Evite d'aller trop au bord si tu ne veux pas te faire mal.

Il posa son sac et s'étira un peu. Au moins il avait rencontré quelqu'un. La couleur des cheveux de Rain ne le dérangeait pas trop vu que lui avait les cheveux argentés, seulement lui c'était de naissance. Il ferma les yeux quelques instants. Sa petite soeur lui manquait plus que tout. Il sentit son portable vribrer et le sortit. Il y avait un message du portable à sa mère.

Citation :

Coucou grand-frère. Comment vas-tu ? Tu es bien arrivée ? C'est beau là où tu te trouves ? Tu m'en enverras des photos, hein ? Et tu ne nous oublies pas promis ? Je t'aime fort grand-frère. Bisous.

Seisui.

Riku rit un peu devant l'inquiètude qu'avait sa petite de soeur de voir son aîné l'oublier alors que c'était tout l'inverse, il ne pensé qu'à elle.

Citation :

Coucou Seisui. Je vais bien ne t'inquiète pas autant. Oui, c'est vraiment beau et vraiment grand. Dès que je le pourrais je t'en enverrais plein, comme d'habitude. Et non, je ne vous oublierais pas, je pense toujours autant à vous. Je t'aime fort moi aussi. Bisous.

Riku.

Il rangea ensuite le portable dans sa veste et regarda Rain.

- Désolé, ma soeur s'inquiète facilement pour moi. Enfin bref. Tu pourrais me dire la direction pour aller au dortoir ?

Riku n'avait pas grand chose. Un gros sac c'est tout. Mais il n'avait pas besoin de beaucoup non plus. Il savait se satisfaire de se qu'il avait. Il continua de regarder Rain en souriant. Du rose avec du bleu. Hum pourquoi pas. Personnellement le rose n'était pas son truc mais il aimait bien le bleu. Enfin, après chacun ses goûts.

- C'est ta couleur naturelle ou tu te les ais teint ?

Ben oui, on ne sait jamais, lui s'était bien sa couleur naturel alors pour quoi se ne pourrait pas être le cas de Rain. Il passa nerveusement sa main dans ses cheveux. Ben oui, les conversations avec des gens de son âge n'était pas son fort. Il avait toujours vécu qu'avec ses demi-soeurs, sa belle-mère et son père. Sa vie avait était un véritable enfer. Enfin, maintenant qu'il était là, peut-être que tout cela changera enfin. Il aurait le temps pour savoir cela. Pour le moment mieux vallait aller au dortoir déposer ses affaires et ensuite aller prévenir de son arrivé. A moins qu'il ne fasse l'inverse ? Ah ........ Que faire maintenant ? Et puis il lui avait demandé le chemin pour aller au dortoir alors autant suivre sa première idée et tant pis s'il se faisait enguirlander après. De toute manière il en avait l'habitude avec son père et le reste de cette horrible famille qu'il s'était refaite.

[Ça m'a prit beaucoup d'entraînement pour en faire d'aussi long XD]

Rain vit la silhouette sombre sursauter sous lui. Il ne savait comment réagir lorsque les yeux turquoise de l’autre se braquèrent sur lui. Il devait sûrement avoir l’air d’un cinglé, là, assis dans un arbres. Ou d’un clown : avec toute les couleurs dont il se pare, ce ne serait pas étonnant. Voyant que l’autre l’observait, Rain ne put s’empêcher de replacer ses cheveux. Étant maintenu par le chapeau quelques minutes plus tôt, ils étaient retomber devant son visage, emmêlés. Le garçon aux yeux bleu n’arrivait pas à voir le visage de l’autre à cause de sa capuche, mais il distingua le sourire qu’il lui lança.

- Bonjour…

Rain sourit également, soulagé que l’autre ne le traite pas de fou. C’était un sourire timide qui s’élargie bientôt en sont sourire habituel, celui qu’il réservait, avant, à Momo ou à ses copains de classe.

- …Je m’appelle Riku Murasaki, et toi ?
- Rain Nightwing. Heureux de faire ta connaissance…

L’adolescent aux cheveux bleu était bien trop concentré sur le déroulement de la conversation pour se souvenir que Riku n’était autre que sont compagnon de chambre. En fait, dès qu’il avait lu son nom le premier jour, il l’avait immédiatement oublié. Rien ne servait d’apprendre le nom d’une personne absente, n’es-ce pas ? Il regarda l’autre se pencher et ramasser son chapeau. Rain fût content de le voir prendre la peine d’épousseter le haut de forme avant de le lui tendre.

- Il est à toi, je suppose ?

*Non, il est à ma grand-mère…*, ironisa le garçon en son fort intérieur, mais il se retint de prononcer ce commentaire. Il n’était pas bon d’utiliser ce genre d’humour à une première rencontre. Sans un mot, il se pencha dans le vide, sa main gauche tenant la branche, la droite agrippant le bord du chapeau. Il tiqua un peu à cause de son annulaire qui envoyait des ondes de douleurs à travers sont bras. Revenant rapidement sur sa branche, il enfonça le chapeau sur son crâne, ses yeux brillant maintenant dans son ombre. L’autre abaissa finalement sa capuche, dévoilant une chevelure argentée à Rain. Il ne put s’empêcher de retenir son souffle quelques minutes. Il expira finalement lorsque Riku se remit à parler.

- Un chêne, il est bien entretenu pour être aussi beau.

Rain hausse les épaules.

- J’en sais rien. Je ne suis ici que depuis trois jours et, de toute façon, c’est la première fois que je vois un arbre comme ça.
- Evite d’aller trop au bord si tu ne veux pas te faire mal.
- Je…

Le garçon aux yeux bleus fronça les sourcils alors que l’autre, en bas déposait sont sac. Es-ce que… Es-ce que ce conseil équivalait à de l’inquiétude ? S’il lui demande de ne pas être trop au bord, pour lui éviter de se faire mal, c’est qu’il s’inquiète, non ? Non, ça ne veut rien dire. Ils viennent de se rencontrer, c’est pour être gentil. Il ne faudrait pas qu’il commence à se faire des fausses idées sur un étranger, tout de même… Mais ses joues étaient déjà rouges, pas de timidité, mais de bonheur. Immédiatement, il commença à éprouver de l’affection pour le nouveau venu. Une petite étincelle qui pourrait devenir un véritable incendie. Alors que l’autre observait son téléphone, Rain se redressa, retournant s’adosser contre le tronc. Il s’épousseta, enlevant les morceaux de mousses et d’écorces qui s’étaient prit dans les fibres de son chandail. L’autre releva la tête dans sa direction.

- Désolé, ma sœur s’inquiète facilement pour moi. Enfin bref. Tu pourrais m’indiquer la direction pour aller au dortoir ?

Cette déclaration éclaira le visage du métis d’un sourire immense. Massant sa main gauche pour que son doigt le fasse moins souffrir, il observa l’école qui se profilait plus loin.

- Ma sœur aussi s’inquiète beaucoup pour moi, mais je l’ai mis en colère.

Reposant ses yeux sur le garçon en noir, il entreprit de descendre de l’arbre. Opération périlleuse avec un doigt paralysé. Une fois au sol, il s’approcha du argenté. Tiens ? Riku le dépassait de quelques centimètres.

- Pour les dortoirs, je vais t’y amener, ce sera plus pratique.

Il lui fit signe de ramasser son sac. Il le regardait faire avec un sourire presque paternel. Rain a cette malencontreuse habitude de s’attacher facilement à n’importe qui. Alors qu’il se préparait à partir vers Hotaru, l’autre l’arrêta avec une question.

- C’est ta couleur naturelle ou tu les as teints ?

Rain fût tellement surpris qu’il éclata de rire. Replaçant son foulard rayé autour de son cou pour s’assurer qu’il ne glisse pas, il s’approcha un peu plus de l’autre. Il était maintenant si près que leurs nez se rencontre presque. Prenant une mèche de cheveux argentés dans sa main, il l’observa avec fascination. Puis, il braqua son regard saphir dans les yeux bleu-verts de l’autre. Pour penser que ce bleu était sa couleur naturelle, ce argent devant l’être aussi. Rain voyait là une occasion de changer, d’être encore plus neuf. Souriant, il laissa la mèche lui glisser doucement des doigts.

- C’est ma couleur naturelle, oui. Et ça, c’est la tienne, n’es-ce pas ?

Content, Rain s’éloigna et se dirigea vers le pensionnat. Il mentait, mais personne ici ne savait qu’il était un menteur.